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Soumission hier, spoliation aujourd’hui !

Aujourd’hui à Paris, place de l’Opéra à 13 heures, quatorze professions libérales réunies dans le collectif SOS Retraites, et dont voici la liste des signataires :
Christiane Féral-Schuhl (Conseil national des barreaux – Les avocats), Stéphane Demorand (ACK, masseurs-kinésithérapeutes), Ghislaine Sicre (Convergence infirmière), Jean-Paul Hamon (FMF, Fédération des médecins de France), Marion Ribeyre (ORA, orthophonistes), Yves Deshayes (SNPL, Syndicat national des pilotes de ligne), SNPNC – FO (Syndicat national du personnel navigant commercial), Yannick Thomas (Snup, Syndicat d’union des psychomotriciens), François Randazzo (syndicat Alizé, masseurs-kinésithérapeutes), Philippe Cuq (UCDF-Le Bloc, Union des chirurgiens de France et médecins spécialistes libéraux), Jérôme Marty (UFML-S, Union française pour une médecine libre), Joachim Coursimault (Unac, Union des navigants de l’aviation civile), Marieke Motto (Unidel, Union nationale des infirmiers diplômés d’État libéraux), Marc Lamure (UNSA PNC, Syndicat des métiers de l’aérien français)
manifestaient leur hostilité à la réforme des retraites des professions libérales qui conduira à l’engloutissement pur et simple de nos fonds, qui n’ont rien coûté au contribuable et qui se sont toujours auto-équilibrés, dans un régime général en mal de financement lucide et courageux. 
Nous n’en sommes pas, de ce collectif de défense !
Que font nos représentants ? Que fait l’IFECaux manettes de toutes les institutions, et de la CAVEC en particulier ? Que fait ECF, toujours prompt à se draper d’authenticité, d’indépendance et d’abnégation au service de tous ?
Rien !
ECF et IFEC concoctent sereinement dans l’atmosphère feutrée de leur salles de réunions climatisées un accord électoral traditionnellement baptisé d’« union sacrée »préservant au mieux les intérêts des uns et des autres pour les prochaines élections à la CAVEC, autrement dit un partage de fauteuils douillets et d’honneurs faciles.
Jusqu’où l’incapacité et l’absence de courage de nos institutions et de nos syndicats soi-disant représentatifs nous conduiront-t-ils alors que, dans le même temps, ils sollicitent benoîtement nos suffrages ? Le CSO/IFEC croit-il que la campagne télévisuelle initiée aujourd’hui, aussi médiocre et vulgaire que coûteuse, et dénommée avec un incomparable génie de la langue qu’on appréciera, « l’expert-comptable, un conseil qui compte », suffira à enfumer la profession ?
Bref, jusqu’où nos institutions et nos syndicats nous prendront-ils pour des moutons ?Pour ne pas dire plus…

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